Tout au long de sa vie, Magnard a correspondu avec ses proches, dont son grand ami le musicien Guy Ropartz. Au fil des lettres, l’on reconnaît l’être exigeant, épris de perfection et jamais satisfait, l’homme engagé aussi dans les combats de son siècle, dont sa musique se fait l’écho. Mais l’on y découvre aussi une personnalité savoureuse, enjouée et parfois grivoise, pleine l’humour et capable d’auto-dérision sur les sujets les plus graves.
Cette correspondance à « sens unique » (les réponses de ses interlocuteurs ayant bien sûr disparu dans l’incendie de Baron), a été retrouvée puis publiée par sa petite-fille, l’historienne Claire Vlach-Magnard (éditions Klincksieck, 1997 – toutes les notes de bas de pages en proviennent).
Il nous semble indispensable, pour qui veut côtoyer intimement cette musique, de connaître aussi les écrits intimes de cet étonnant compositeur. C’est pourquoi nous vous en proposons cette petite sélection…
Lettre à Guy Ropartz (février 1889)
Lettre à Octave Maus (8 avril 1895)
Lettre à Guy Ropartz (30 décembre 1895)
Lettre à Guy Ropartz (22 février 1897)
Lettre à Emile Zola (15 janvier 1898)
Lettre à Marcel Labey (11 février 1898)
Lettre à Octave Maus (25 avril 1899)
Lettre à Octave Maus (29 mai 1899)
Lettre à Octave Maus (18 octobre 1900)
Lettre à Guy Ropartz (10 septembre 1903)
Lettre à Guy Ropartz (15 septembre 1904)
Lettre à Guy Ropartz (5 février 1905)
Lettre à Marcel Labey (31 mai 1906)
Lettre à Emile Cordonnier (1er janvier 1909)