Jusqu’en 1989, il semble que le seul « poème en musique » de Magnard à avoir été enregistré ait été Le Rhin allemand, par le ténor Gérard Friedmann et la pianiste Françoise Petit, pour un triple 33 tours accompagné d’un livret de 50 pages, publié en 1964 : « La Grande Guerre ».
Enfin, il y eu l’intégrale de la musique de chambre chez Accord, dans laquelle figuraient également toutes les mélodies de Magnard. Elles furent enregistrées en 1989, donc, autour de Christoph Keller au piano, avec la soprano Eva Csapo, le ténor Christoph Homberger et le baryton Niklaus Tüller.
Puis, en 2014, centenaire du début de la Première Guerre mondiale et de la mort de Magnard, parut une anthologie de 2 CD intitulée « No Exceptions No Exemptions – Great War Songs », dans laquelle le ténor Robin Tritschler, avec Malcolm Martineau au piano, interprétait Le Rhin allemand, le troisième des Six poèmes en musique, opus 3.
En 2015, l’un des barytons les plus en vue actuellement, Thomas Hampson, avec Marciej Pikulski au piano, termine un récital de mélodies françaises, intitulé « Sérénade », par le Deuxième des Quatre poèmes en musique (avec des pièces de Gounod, Bizet, Meyerbeer, Chabrier, Chausson, Massenet et Saint-Saëns).
